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Les arts du théâtre : le nô, le kabuki et le bunraku

Le théâtre japonais prend sa source dans les danses sacrées shintoïstes : dans les récits mythiques, ces danses sont à l’origine de la venue du monde à la lumière. Il s’est développé par la suite comme divertissement de cour puis du grand public. Même si la barrière de la langue est indéniable, les représentations sur scène sont d’une grande beauté et ne manquent jamais de fasciner les Occidentaux. Trois formes principales de théâtre coexistent.

Le qui mêle poésie, mime, chant et danse est la forme théâtrale la plus ancienne (établie au 14ème siècle) et la plus épurée. Dans un décor unique en bois, l’acteur principal, Shite, un masque blanc sur le visage, paré d’un costume splendide, effectue une série de gestes lents, stylisés et symboliques. Il est accompagné d’un acteur secondaire, Waki, qui joue le rôle de l’observateur, d’un chœur qui narre l’histoire et de musiciens - trois tambours et une flûte. L’intensité des émotions est rendue par les gestes lents et précis de l’acteur et les jeux de lumière qui animent le masque. Originellement le nô illustrait certains éléments de la doctrine bouddhique. Mais aujourd’hui on admire au cours de chaque représentation cinq types d’histoire mettant en scène tour à tour : les dieux, les guerriers, les femmes, les fous et les démons. Entre les actes d’une pièce de nô, on insère traditionnellement de courtes pièces, les kyogen, qui mettent en scène des histoires plus triviales, avec un jeu plus extraverti.
Le bunraku est un théâtre de marionnettes. Celles-ci font deux tiers de la taille d’un être humain et sont manipulées par trois personnes. Les marionnettistes sont vêtus de noir sauf celui qui s’occupe de la tête. Les marionnettes, elles, portent des costumes magnifiques. Sur le côté, un narrateur est accompagné d’un joueur de shamisen. Les pièces les plus populaires racontent des histoires d’amours malheureux ou des épisodes historiques hauts en couleurs tel que le suicide des 47 ronins.
Enfin, le kabuki– littéralement chant (ka) danse (bu) artiste (ki) - se démarque du nô par son côté plus populaire. Cette forme dérive du théâtre de marionnettes. Les thèmes des pièces sont puisés à la fois dans les grandes pages de l’histoire du Japon et dans les faits divers contemporains du 19ème siècle. Le jeu des acteurs est plus grandiloquent. Les acteurs, tous des hommes, sont de vraies stars dont le seul nom suffit à remplir une salle de spectacle. Ils se transmettent leur charge de père en fils et se spécialisent dans un type de rôle particulier : onnagata, les rôles de femmes ou aragoto, les super-héros virils. Certains passages peuvent être très drôles. La musique très présente sert à accentuer les émotions.




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